DUCLAIR/LE TRAIT - BOLBEC : 28-28 (dimanche matin)

Tout était réuni pour que ce premier match de l’année se déroule dans de bonnes conditions : les noirs étaient 10 sans renfort de la jeunesse, fêtaient le retour de Jacky et surtout celui d’Arnaud dont on attendait qu’il mette de l’ordre (lol !). Ajouté à cela que nos visiteurs se présentaient à 6, on pouvait espérer pour une fois ne pas prendre une musette contre Bolbec.

Et si la tradition était respectée (ouverture du score par Sylvain), les locaux retrouvaient d’anciens démons et les fautes de main se multipliaient : résultat, interceptions à gogo qui permettaient aux jeunes flèches des visiteurs de creuser un bel écart à 6-13 au bout d’un quart d’heure.

Heureusement, Bolbec prenait son temps mort pour souffler, Duclair en faisait de même, et à chaque fois, les mises au point étaient suivies d’effet. La défense était un peu plus efficace, l’attaque un peu plus patiente et étirée pour créer des brèches. Les locaux finissaient finalement par recoller au score et terminait à 16-16 grâce à un ultime jet direct aux 9 mètres, après le buzzer.

La seconde mi-temps redémarrait difficilement pour les SAP qui se remettaient vite en difficulté, obligés de courir en permanence après 2 à 3 buts d’écart (heureusement qu’ils n’étaient que 6 !!). A 3’58 de la fin et 25-28, cap’tain Shéba prenait la bonne décision : temps mort ! Car, lorsque le buzzer final retentissait sur une faute des locaux, le score était de 28-28, grâce à trois buts obtenus soit avec hargne, soit avec lucidité (Jérôme, je parle de toi là !!) ; et bien que le tireur de Bolbec ait réussi à contourner le mur, Eddy réalisait l’arrêt qu’il fallait sur cette ultime action.

Ce score de parité était l’issue rêvée pour ce match qui s’est déroulé dans un excellent état d’esprit (des joueurs visiteurs sympas), grâce à une arbitre efficace (discrétion, impartialité et sifflet convainquant prêtent rarement à critique) et avec une table de marque tenue de main de maître (merci à Morgane et Jérémy de leur présence bien sympa).

Tout ceci peut être pour justifier que la troisième mi-temps, toute en sobriété, ait été plus longue que d’habitude…