Rien de bien nouveau

Pas facile d’être chroniqueur pour le SAP Handball car comment faire preuve d’imagination et de nouveauté ? En effet, la réception de Maromme s’est déroulée selon un scénario classique : une première mi-temps pleine d’espoirs, et une seconde qu’on pourra qualifier de calamiteuse pour un score final de 15-24.

Finalement, c’est Maromme qui aura fait preuve de nouveauté en ne présentant que quelques joueurs du samedi soir, et principalement des jeunes, à priori des -19. Et forcément les jeunes, en seconde mi-temps, ils galopent toujours, même s’ils enchainent les matches. A noter que le match se déroula dans un excellent état d’esprit, et il faut également y associer la qualité de l’arbitrage.

La première mi-temps fut donc porteuse d’espoirs pour les locaux : la transmission de balle fut assez bonne et le travail des ailiers et pivot permit de trouver de nouvelles solutions de tir. Les SAP firent la course en tête pour être finalement rejoints à 10-10. Mais avec plus d’efficacité aux 6 mètres, ils auraient pu mener au score; mais, …, sans un Eddy impérial dans les buts, ils auraient pu être menés !

Mais, alors que le mot d’ordre était de ne pas avoir de passage à vide au retour des vestiaires, la seconde mi-temps commençait par un « trou noir » qui permettait à Maromme de prendre le large. Les visiteurs avaient resserré leur défense, grattaient des ballons et exploitaient la jeunesse de leurs jambes et profitaient des exclusions temporaires adverses.

La seconde mi-temps se résuma donc à une faillite tant individuelle que collective et le jeu ressembla souvent à du hourra hand-ball. Inexpérience, fatigue, manque de concentration  sont probablement des explications car comment expliquer la différence de niveau de jeu entre les deux mi-temps ?

Maintenant, il faut bien se dire que ce début de championnat n’a offert que de gros clients aux SAP qui, de plus, doivent faire avec un calendrier de pros : réception de Bihorel mercredi soir (avec François "Vico" à la table de marque) et déplacement à Oissel dimanche matin. Il faut en profiter pour capitaliser de l’expérience pour les fois où les adversaires seront d’un calibre moindre, …, s’il y en a !